Il est important de bien choisir son fil en fonction de différents critères objectifs mais aussi subjectifs parfois. Un fil c’est un aspect, une texture, une douceur, un gonflant, des couleurs, une fluidité, un coup de cœur aussi.
Les matières dites naturelles sont revenues très à la mode, qu’elles soient végétales (le coton, le lin, le bambou, le chanvre…) ou animales (la laine, la soie, l’alpaga, le cachemire,…). Elles offrent des qualités évidentes qui font écho à une recherche de retour à des choses plus écologiques et responsables.
On essaye de plus en plus de recycler, réutiliser, c’est très bien mais, ces matières sont aussi souvent plus chères car en quantités plus limitées, les coûts de recyclage sont importants, il faut trier, laver, reconditionner, transporter, refaire de la fibre avec du fil ou des tricots…
Certaines tendances voudraient nous faire rejeter les matières dites non naturelles, en particulier les matières synthétiques ou artificielles car polluantes. Il faut savoir que ces matières ont été inventées c’est vrai souvent à partir de la chimie mais dans le but de se rapprocher le plus possible des matières naturelles en éliminant ou gommant les défauts de celles-ci.
Un désastre écologique
Il est important de noter que si nous considérions uniquement les matières dites naturelles, les 2/3 de l’humanité vivrait certainement nue car il ne serait pas possible de vêtir tout le monde ou au prix de désastres écologiques majeurs.
Pour ne donner que deux exemples, la Mer d’Aral a été asséchée en quelques dizaines d’années par le collectivisme soviétique qui a pompé toute l’eau de cette mer pour cultiver du coton de façon extensive. La Chine a mis en place ces dernières années une politique de réduction de l’élevage des chèvres qui produisent le cachemire. Devant la demande croissante de l’Occident pour ce noble matériau, les éleveurs ont cherché à développer leurs cheptels. Mais cet animal vit sur des steppes arides avec très peu de matières végétales. Sans cette politique, le biotope aurait été détruit et toute la race serait en péril aujourd’hui.
Les matières synthétiques et artificielles sont un mal nécessaire, elles coûtent aussi moins cher à produire et cela permet à tous d’acheter des vêtements dans le budget qu’il est possible d’y consacrer pour chacun d’entre nous. Il est évident que durant les vingt dernières années, la surconsommation a entraîné beaucoup de gâchis et qu’il faut revenir en arrière, mieux acheter, l’une des façons de mieux acheter est d’acheter plus durable.
Nous avons sélectionné un acrylique unique en son genre : Wooly Durable.
Une propriété unique
L’un des reproches qui est communément fait à l’Acrylique c’est de faire des bouloches à l’abrasion, au porter, au lavage. Le pull va perdre de sa fraîcheur, devenir moche au fil du temps et l’on n’est pas fier de le porter donc il traîne au fond d’une armoire.
Wooly Durable est le seul acrylique qui soit anti-bouloche et dont l’aspect ne soit pas dénaturé au fil des lavages, du porter.
Et ceci est d’autant plus important que lorsque l’on a passé des heures à faire un beau tricot, si c’est pour le voir s’abîmer au bout de quelques lavages, il y a de quoi être découragé pour de bon.
Pour conclure, la responsabilité c’est aussi de faire durer dans le temps pour éviter le gâchis en optant pour des matières qui ne s’altèrent pas au gré du temps.
Signé Gilles de Wooly Laines | 24/05/2021